Collection de Fiches d'Arrêt
Cass. 2e Civ., 28 mai 2014, n° 13-18.212, (P)
La question posée à la Cour de cassation était de savoir si les indemnités web versées par la société Dynamic Marketing Services constituaient une indemnisation des frais professionnels engagés par les salariés conformément aux contrats de travail.
Articles L. 242-1, alinéa 3, du code de la sécurité sociale, 2 et 7 de l'arrêté interministériel du 20 décembre 2002 modifié par l'arrêté du 25 octobre 2005.
Cass. 2e Civ., 28 mai 2014, n° 13-17.323, (P)
La question posée à la Cour de cassation est de savoir si l'opposition formée par Mme X est recevable et si l'enfant bénéficiaire des allocations était également bénéficiaire d'une aide personnalisée au logement.
Article R. 133-3 du code de la sécurité sociale, article L. 512-1 du code de la sécurité sociale.
Cass. Soc., 28 mai 2014, n° 12-21.977, (P)
La question posée à la Cour de cassation est de savoir si l'arrêt attaqué, qui a rejeté la contestation de l'article L. 3132-24 du code du travail, est privé de fondement juridique suite à la déclaration d'inconstitutionnalité de cet article par le Conseil constitutionnel.
Les articles 61-1, 62 et 627, alinéa 1er de la Constitution, l'article L. 3132-24 du code du travail, l'article 6 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales, l'article 1er du protocole n° 1 à ladite Convention, et l'article 700 du code de procédure civile.
Cass. 2e Civ., 28 mai 2014, n° 13-14.030, (P)
La question posée à la Cour de cassation est de savoir si les périodes de postulat et de noviciat doivent être prises en compte pour le calcul de la pension de vieillesse d'un membre d'une congrégation religieuse.
Article L. 382-29-1 du code de la sécurité sociale.
Cass. Soc., 28 mai 2014, n° 12-28.082, (P)
La question posée à la Cour de cassation était de savoir si la convention de rupture était valable malgré les réserves émises par la salariée concernant ses congés payés acquis et non pris, ainsi que le non-respect des obligations de reclassement de l'employeur envers une salariée déclarée apte avec réserves.
Article L. 3141-26 du code du travail, Directive 2003/88/CE du Parlement européen, article L. 1226-8 du code du travail, article L. 1226-15 du code du travail, article 1315 du code civil, article L. 1237-11 du code du travail, article L. 3141-1 du code du travail, article 1109 du code civil.
Cass. Soc., 28 mai 2014, n° 13-12.087, (P)
La question posée à la Cour de cassation est de savoir si le contrat de travail intermittent de Mme X peut être requalifié en contrat de travail à temps plein, et si elle peut prétendre au paiement d'heures supplémentaires.
Articles L. 3123-31, L. 3123-33 et L. 3121-22 du code du travail.
Cass. 3e Civ., 02 juin 2014, n° 14-40.016, (P)
La question posée à la Cour de cassation est de savoir si l'article 68 de la loi du 1er septembre 1948 est contraire aux principes constitutionnels de l'égalité des citoyens devant la loi et du droit d'accès au juge.
Article 68 de la loi du 1er septembre 1948 ; article 6 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 ; article 16 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 ; article 4 et 16 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789.
Cass. Comm., 03 juin 2014, n° 12-18.012, (P)
La question posée à la Cour de cassation était de savoir si la cour d'appel avait correctement constaté l'existence d'une situation de litispendance européenne.
Règlement CE n° 44/2001 du Conseil du 22 décembre 2000 concernant la compétence judiciaire, la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière civile et commerciale ; Convention de Lugano du 16 septembre 1988 concernant la compétence judiciaire et l'exécution des décisions en matière civile et commerciale ; Code de procédure civile.
Cass. Crim., 03 juin 2014, n° 14-90.014, (P)
Les questions posées à la Cour de cassation sont les suivantes :
1. Les dispositions de l'article 87 du code de procédure pénale portent-elles atteinte aux droits et libertés garantis par la Constitution, notamment les principes d'égalité, de respect du principe du contradictoire et des droits de la défense, en ne prévoyant pas la notification à la partie civile des réquisitions du procureur de la République et des observations des parties visant à contester la recevabilité de la partie civile, avant que le juge statue sur le bien-fondé de cette contestation, après avoir recueilli les observations de la partie civile si nécessaire ?
2. Les dispositions de l'article 87 du code de procédure pénale portent-elles atteinte aux droits et libertés garantis par la Constitution, notamment les principes d'égalité, de respect du double degré de juridiction et des droits de la défense, en privant la partie civile d'un double degré de juridiction lorsque le procureur de la République ou les parties entendent contester la recevabilité de la partie civile ?
- Article 87 du code de procédure pénale
- Article préliminaire, I, du code de procédure pénale
- Article 6 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789
- Article 34 de la Constitution
- Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789
Cass. Crim., 03 juin 2014, n° 14-82.042, (P)
La question posée à la Cour de cassation est de savoir à partir de quand le délai de vingt jours imparti à la chambre de l'instruction pour statuer sur une demande de mise en liberté commence à courir.
Articles 5 et 6 de la Convention européenne des droits de l'homme, articles 148, 148-4, 148-6, 591 à 593 du code de procédure pénale.
Cass. Soc., 03 juin 2014, n° 13-25.938, (P)
La question posée à la Cour de cassation est de savoir si les articles 8 V de la loi n° 2000-37 du 19 janvier 2000 et L. 212-8 du code du travail, tels qu'interprétés par la Cour de cassation, sont contraires à la liberté contractuelle et au droit des travailleurs à participer à la détermination collective des conditions de travail.
Articles 8 V de la loi n° 2000-37 du 19 janvier 2000, L. 212-8 du code du travail, articles 4 et 16 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1789, huitième alinéa du Préambule de la Constitution de 1946.
Cass. Comm., 03 juin 2014, n° 13-17.769, (P)
La question posée à la Cour de cassation est de savoir si la société Cofra a fait un usage sérieux de ses marques "Rodeo" au sens de la législation sur les marques.
Article 15 du règlement CE n° 207/2009 du 26 février 2009 sur la marque communautaire, article L. 714-5 du code de la propriété intellectuelle, directive 89/104/CEE du Conseil du 21 décembre 1988 rapprochant les législations des États membres sur les marques.
Cass. 1e Civ., 04 juin 2014, n° 13-16.794, (P)
La question posée à la Cour de cassation est de savoir si les entités ont commis une faute en menant des campagnes publicitaires prohibées.
Code de la santé publique (articles L.5125-31, L.5125-32, R.5125-29), Convention européenne des droits de l'homme (article 10).
Cass. 1e Civ., 04 juin 2014, n° 13-14.363, (P)
La question posée à la Cour de cassation est de savoir si les avocats et avoués peuvent être tenus responsables de ne pas avoir informé leur client de l'évolution jurisprudentielle concernant le point de départ du délai d'exercice du droit de repentir.
Article 1147 du code civil, article 32 du décret n° 53-960 du 30 septembre 1953, article 500 du code de procédure civile, article 503 du code de procédure civile.
Cass. 3e Civ., 04 juin 2014, n° 13-15.141, (P)
La question posée à la Cour de cassation est de savoir si la cour d'appel a violé les dispositions de l'article L. 411-64 du code rural et de la pêche maritime en rejetant la demande de cession du bail.
Article L. 411-35 et L. 411-64 du code rural et de la pêche maritime.
Cass. 3e Civ., 04 juin 2014, n° 13-12.314, (P)
La question posée à la Cour de cassation est de savoir si l'indemnisation du préjudice de jouissance du locataire est subordonnée à une mise en demeure préalable du bailleur.
Article 6, alinéa 1er, de la loi du 6 juillet 1989 ; Article 1719 du code civil.
Cass. Soc., 09 mai 2014, n° 14-40.014, (P)
La question posée à la Cour de cassation était de savoir si l'article L. 1235-1 du code du travail était contraire aux droits et libertés garantis par l'article 34 de la Constitution, notamment en ce qui concerne les libertés individuelles.
L'arrêt ne mentionne pas les textes de loi sur lesquels se base la décision.