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Collection de Fiches d'Arrêt

Cass. 2e Civ., 10 juillet 2014, n° 13-25.985, (P)

La question posée à la Cour de cassation est de savoir si l'article L. 243-6 du code de la sécurité sociale est conforme au droit à un recours juridictionnel effectif, au droit de propriété, au principe d'égalité devant la loi, à la sécurité juridique et aux principes de clarté et de précision de la loi.

Article L. 243-6 du code de la sécurité sociale, Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789, Constitution de 1958 (articles 1er, 2, 4, 5, 6, 16, 17, 34).

Cass. Soc., 10 juillet 2014, n° 14-40.024, (P)

La question posée à la Cour de cassation est de savoir si les dispositions des articles L. 3123-14 4°, L. 3123-17 et L. 3123-18 du code du travail, qui régissent la rémunération des salariés à temps partiel, sont conformes aux droits et libertés garantis par la Constitution.

Les dispositions contestées sont les articles L. 3123-14 4°, L. 3123-17 et L. 3123-18 du code du travail. Les articles 4 et 16 de la Déclaration de 1789, l'article 4 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, l'article 8 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 et l'article 34 de la Constitution sont également mentionnés comme sources de droit invoquées dans la question de constitutionnalité.

Cass. Soc., 10 juillet 2014, n° 14-40.030, (P)

Les questions posées à la Cour de cassation sont les suivantes :

Les textes de référence sur lesquels se base la décision de la Cour de cassation ne sont pas précisés dans l'arrêt.

Cass. Crim., 20 août 2014, n° 14-80.394, (P)

La question posée à la Cour de cassation était de savoir si les dispositions de l'article 5, alinéas 2 et 3, de la loi du 1er juillet 1901 étaient conformes à la Constitution, en ce qu'elles violeraient le principe constitutionnel du droit à un recours juridictionnel effectif garanti par l'article 16 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.

- Article 5, alinéas 2 et 3, de la loi du 1er juillet 1901
- Article 16 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789

Cass. Crim., 20 août 2014, n° 14-83.699, (P)

La question posée à la Cour de cassation est de savoir si la procédure de prolongation de la détention provisoire a été régulière, notamment en ce qui concerne la convocation de l'avocat désigné par le mis en examen.

Articles 115, 145-2 et 114 du code de procédure pénale.

Cass. Crim., 02 septembre 2014, n° 13-83.956, (P)

La question posée à la Cour de cassation était de savoir si la société Schaeffler France pouvait être tenue pénalement responsable des blessures involontaires causées à son salarié.

Articles 121-2 du code pénal, 593 du code de procédure pénale, article 222-20 du code pénal (dans sa rédaction alors applicable), article L. 233-5-1 du code du travail (articles L. 4321-1 et suivants du code du travail nouveau), articles 6 et 7 de la Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales.

Cass. Crim., 02 septembre 2014, n° 13-83.698, (P)

La question posée à la Cour de cassation est de savoir si la cour d'appel a correctement appliqué les dispositions du code électoral et du code pénal concernant les infractions de complicité de faux et usage de faux documents administratifs.

Code électoral, code pénal.

Cass. Crim., 02 septembre 2014, n° 13-84.663, (P)

La question posée à la Cour de cassation est de savoir si la constitution de partie civile de la ville de Dijon est recevable dans cette affaire d'outrage à personne dépositaire de l'autorité publique.

Code de procédure pénale (articles 2, 3, 591 et 593), Code pénal (articles 433-5 et 433-22), Loi du 13 juillet 1983 (article 11).

Cass. Crim., 02 septembre 2014, n° 13-80.665, (P)

La question posée à la Cour de cassation est de savoir si le temps de déplacement professionnel entre le domicile de différents clients doit être considéré comme temps de travail effectif ou temps de pause.

Article 7 de la Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales, articles 111-3, 111-4 et 131-39 du code pénal, articles L. 3121-1, L. 3121-4, L. 8221-1, L. 8221-5, L. 8224-1 et L. 8224-5 du code du travail.

Cass. Crim., 03 septembre 2014, n° 13-80.045, (P)

La question posée à la Cour de cassation est de savoir si la conversion des peines d'emprisonnement en sursis avec obligation d'accomplir un travail d'intérêt général ou en jours-amende est possible lorsque la durée totale des peines dépasse six mois.

Articles 132-57 du code pénal et 723-15 du code de procédure pénale.

Cass. 2e Civ., 04 septembre 2014, n° 13-20.676, (P)

La question posée à la Cour de cassation est de savoir si le tribunal de commerce peut statuer sur le fond du litige sans avoir invité les parties à conclure sur le fond après avoir rejeté une exception de connexité.

Article 16 du code de procédure civile.

Cass. 2e Civ., 04 septembre 2014, n° 13-18.882, (P)

La question posée à la cour de cassation était de savoir si le remboursement d'un prêt viager hypothécaire pouvait être inclus dans un plan de désendettement imposé par une commission de surendettement.

Articles L. 314-1, L. 330-1 et L. 331-7-2 du code de la consommation.

Cass. 2e Civ., 04 septembre 2014, n° 12-24.530, (P)

La question posée à la Cour de cassation est de savoir si les exceptions de nullité de l'assignation introductive d'instance et d'incompétence territoriale soulevées par M. X étaient recevables.

Article 74 du code de procédure civile (exceptions doivent être soulevées simultanément et avant toute défense au fond), article 76 du code de procédure civile (mise en demeure de conclure au fond avant de statuer sur une exception d'incompétence).

Cass. 2e Civ., 04 septembre 2014, n° 13-22.586, (P)

La question posée à la Cour de cassation est de savoir si M. Y était tenu de signifier ses conclusions à l'avocat de Mme X qui s'était constitué pendant le délai de signification.

Articles 906, 908 et 911 du code de procédure civile.

Cass. 2e Civ., 04 septembre 2014, n° 13-16.703, (P)

La question posée à la cour de cassation est de savoir si le pourvoi en cassation est recevable et si l'opposition formée est fondée.

Article 613 du code de procédure civile (délai de pourvoi en cassation), article 572, alinéa 1er du code de procédure civile (définition de l'opposition), article 571 du code de procédure civile (recevabilité de l'opposition), article 627 du code de procédure civile (décision de la cour de cassation), articles 573 et 574 du code de procédure civile (motivation de l'opposition), article 114 du code de procédure civile (grief causé par l'irrégularité), article 122 du code de procédure civile (défaut de motivation de l'opposition), article 474, alinéa 2 du code de procédure civile (pluralité de défendeurs cités pour le même objet).

Cass. 2e Civ., 04 septembre 2014, n° 13-11.887, (P)

La question posée à la Cour de cassation est de savoir si le commandement de saisie immobilière du 10 novembre 2011 est valable et si M. X peut bénéficier du droit de discussion.

Article 2197 du Code civil (ancien), article 2466 du Code civil, article R. 322-27 du Code des procédures civiles d'exécution, article 2244 du Code civil (dans sa rédaction issue de la loi du 17 juin 2008).

Cass. 2e Civ., 04 septembre 2014, n° 14-60.154, (P)

La question posée à la Cour de cassation est de savoir si l'inscription sur la liste des experts judiciaires d'une cour d'appel est compatible avec la fonction de juge consulaire au sein d'un tribunal de commerce du même ressort.

- Article 2-6° du décret n° 2004-1463 du 23 décembre 2004 : prévoit les conditions d'inscription sur la liste des experts judiciaires.
- Autres textes pertinents relatifs à l'organisation judiciaire et aux fonctions des juges consulaires.

Cass. 2e Civ., 04 septembre 2014, n° 13-23.016, (P)

La question posée à la Cour de cassation était de savoir si l'absence de mention précisant que l'appel devait être formé par un avocat établi et postulant dans le ressort de la cour d'appel de Nancy rendait l'appel irrecevable.

Article 680 du code de procédure civile.

Cass. Other, 08 septembre 2014, n° 14-70.005, (P)

La question posée à la Cour de cassation était de savoir si les dispositions de l'article R. 1454-13, alinéa 2, du code du travail, qui exigent un mandat spécial pour le mandataire du défendeur lors d'une conciliation en son absence, remettent en cause les dispositions de l'article 416 du code de procédure civile, qui dispensent l'avocat de justifier qu'il a reçu mandat pour représenter le plaideur et accomplir tous actes nécessaires à l'obtention d'un jugement et emportant le pouvoir de faire ou d'accepter des offres.

- Article L. 441-1 et suivants du code de l'organisation judiciaire
- Article 1031-1 et suivants du code de procédure civile
- Article R. 1454-13, alinéa 2, du code du travail
- Articles 416 et 417 du code de procédure civile.

Cass. Crim., 09 septembre 2014, n° 13-86.043, (P)

La question posée à la Cour de cassation est de savoir si les mesures nationales plus restrictives concernant l'utilisation des chaluts, interdisant le chalutage à moins de 3 milles marins des côtes, en-deçà de l'isobathe des 100 mètres, sont conformes au droit européen.

- Décret-loi du 9 janvier 1852 (actuellement L. 945-4 du code rural et de la pêche maritime)
- Règlement CE n° 2371/2002 du 20 décembre 2002
- Règlement CE n° 1967/2006 du 21 décembre 2006
- Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne
- Constitution du 4 octobre 1958
- Code de procédure pénale (articles 591 et 593)

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