Collection de Fiches d'Arrêt
Cass. Crim., 26 juin 2013, n° 12-84.845, (P)
La question posée à la Cour de cassation est de savoir si l'arrêt de la cour d'assises du Vaucluse est entaché d'une irrégularité en raison de l'absence de présentation concise des faits reprochés à l'accusé et des éléments à charge et à décharge concernant l'accusé, conformément à l'article 327 du code de procédure pénale.
Article 327 du code de procédure pénale.
Cass. 2e Civ., 27 juin 2013, n° 12-20.841, (P)
La question posée à la Cour de cassation était de savoir si le pourvoi en cassation était recevable dans cette affaire.
Les articles 35 et 605 du code de procédure civile ainsi que l'article R. 221-4, alinéa 2, du code de l'organisation judiciaire ont été invoqués dans cette décision.
Cass. Soc., 27 juin 2013, n° 12-29.347, (P)
Les questions prioritaires de constitutionnalité soulevées sont les suivantes :
1. L'article 41 de la loi du 23 décembre 1998, tel qu'interprété par la Cour de cassation, est-il contraire au principe constitutionnel de responsabilité en permettant aux salariés de rechercher la responsabilité de leur ancien employeur sans avoir à établir le fait fautif à l'origine des dommages individuels allégués ?
2. L'article 41 de la loi du 23 décembre 1998, tel qu'interprété par la Cour de cassation, ne porte-t-il pas atteinte au principe d'égalité devant la loi en instituant un régime de responsabilité distinct pour le préjudice d'anxiété des salariés exposés à l'amiante ?
3. L'article 41 de la loi du 23 décembre 1998 ne constitue-t-il pas une rupture d'égalité devant les charges publiques en faisant supporter à une entreprise seule les préjudices d'anxiété découlant d'une faute collective ?
- Article 41 de la loi du 23 décembre 1998
- Article 4 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789
- Articles 1 et 6 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789
- Article 13 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789
- Code de procédure civile, article 700.
Cass. 2e Civ., 27 juin 2013, n° 12-22.168, (P)
La question posée à la Cour de cassation est de savoir si la cour d'appel de Nîmes a violé les dispositions de l'article 47 du code de procédure civile en confirmant le jugement sans tenir compte des conclusions régulièrement déposées par la société devant la cour d'appel d'Aix-en-Provence.
Les articles 47 et 97 du code de procédure civile, dans leur rédaction antérieure au décret n° 2012-634 du 3 mai 2012, sont les sources de droit sur lesquelles se base la décision de la Cour de cassation.
Cass. 2e Civ., 27 juin 2013, n° 12-19.286, (P)
La question posée à la Cour de cassation est de savoir si les parties défenderesses dans une demande d'expertise ordonnée sur le fondement de l'article 145 du code de procédure civile peuvent être condamnées à payer aux parties demanderesses une somme au titre des frais irrépétibles.
Article 145 du code de procédure civile, article 700 du code de procédure civile, article 696 du code de procédure civile.
Cass. 2e Civ., 27 juin 2013, n° 12-20.529, (P)
La question posée à la Cour de cassation est de savoir si la déclaration d'appel de la société Axa France IARD est caduque en raison du non-respect des délais de signification des conclusions aux parties n'ayant pas constitué avocat.
Articles 906, 908, 911 et 902 du code de procédure civile.
Cass. 2e Civ., 27 juin 2013, n° 12-60.608, (P)
La question posée à la Cour de cassation était de savoir si le fait qu'un candidat à l'inscription sur la liste des experts judiciaires ait réalisé des missions d'expertise pour des soci étés d'assurances constitue une activité incompatible avec l'indépendance nécessaire à l'exercice de missions judiciaires d'expertise.
Article 2, 6° du décret du 23 décembre 2004.
Cass. 2e Civ., 27 juin 2013, n° 13-60.025, (P)
La question posée à la Cour de cassation est de savoir si l'activité d'expert privé pour le compte d'un assureur, en l'occurrence la MAF, est incompatible avec l'indépendance nécessaire à l'accomplissement de missions judiciaires d'expertise.
L'arrêt se base sur les dispositions de l'article 2, 6°, du décret du 23 décembre 2004, qui énonce les critères d'indépendance et d'impartialité exigés des experts judiciaires.
Cass. Comm., 02 juillet 2013, n° 12-18.902, (P)
La question posée à la Cour de cassation est de savoir si la société A7 Management, se prétendant associée unique de la société SEHB, peut contester la décision collective modifiant les statuts de la société lors de l'augmentation du capital prévue par le plan de redressement.
Articles L. 626-3, L. 626-15 et L. 631-19 I du code de commerce, articles 1589 et 1179 du code civil, article 4 du code de procédure civile, article 455 du code de procédure civile.
Cass. 1e Civ., 02 juillet 2013, n° 13-10.950, (P)
La question posée à la Cour de cassation est de savoir si les dispositions des anciens articles 1er, 2, 3 et 4 de l'ordonnance n° 45-68 du 16 janvier 1945 portant nationalisation des usines X portent atteinte à plusieurs droits et principes constitutionnels.
Ordonnance n° 45-68 du 16 janvier 1945 portant nationalisation des usines X, article 1382 du code civil, article 23-2 de l'ordonnance n° 58-1067 du 7 novembre 1958, article 23-4 de l'ordonnance n° 58-1067 du 7 novembre 1958 en sa rédaction issue de la loi organique n° 2009-1523 du 10 décembre 2009, article 13 de la loi des 16-24 août 1790, décret du 16 fructidor an III.
Cass. Comm., 02 juillet 2013, n° 12-18.413, (P)
La question posée à la Cour de cassation était de savoir si la banque pouvait être déchue du droit aux intérêts contractuels pour violation de son obligation d'information envers les cautions, et si le cessionnaire de la créance pouvait être tenu responsable d'une faute commise par le cédant à l'encontre des cautions.
Articles 1315, L. 313-22, 1294 alinéa 1er, 1295 alinéa 2, et 1692 du code civil, ainsi que l'article 700 du code de procédure civile.
Cass. Comm., 02 juillet 2013, n° 12-22.284, (P)
La question posée à la Cour de cassation est de savoir si les intérêts de retard et leur capitalisation peuvent être admis à titre de clause pénale dans le cadre d'une procédure de sauvegarde.
Article 1154 du code civil, article L. 622-7 du code du commerce.
Cass. 1e Civ., 03 juillet 2013, n° 12-16.853, (P)
La question posée à la Cour de cassation est de savoir si la reconnaissance de dette est valable malgré l'absence de preuve de la remise des fonds prêtés.
Article 1131 du code civil (nullité de l'obligation sans cause), article 1315 du code civil (charge de la preuve), article 455 du code de procédure civile (motivation des décisions), article 16 du code de procédure civile (principe du contradictoire), article 1326 du code civil (conditions de validité d'un acte juridique).
Cass. 1e Civ., 03 juillet 2013, n° 12-23.553, (P)
La question posée à la cour de cassation était de savoir si la décision de la cour d'appel était conforme aux règles de procédure et de droit.
Article 6 de la Convention européenne des droits de l'homme, articles 16 et 197 du décret n°91-1197 du 27 novembre 1991, article 11-4 de la loi du 31 décembre 1971, articles 133-11 et 133-16 du Code pénal.
Cass. 3e Civ., 03 juillet 2013, n° 12-17.914, (P)
La question posée à la Cour de cassation est de savoir si l'erreur dans la date d'échéance du congé donné par la société Arvato affecte sa validité et si les effets du congé doivent être reportés à l'échéance triennale suivante.
Article L. 145-4 et L. 145-9 du code de commerce, article 1134 du code civil, article 641 et 642 du code de procédure civile.