top of page

Accroche : Cet arrêt de la Cour de cassation en date du 29 janvier 2014 concerne une promesse de vente immobilière et la question de la renonciation à la condition suspensive d'obtention d'un prêt.

Faits : Mme R a promis de vendre un immeuble à M. I. Ce dernier ayant renoncé à l'acquisition, Mme R l'a assigné en paiement de l'indemnité d'immobilisation et de dommages-intérêts.

Procédure : Mme R a formé un pourvoi contre l'arrêt rendu par la cour d'appel de Paris qui a rejeté ses demandes.

Question de droit : La question posée à la Cour de cassation est de savoir si la renonciation à la condition suspensive d'obtention d'un prêt est valable dans le cas présent.

Décision de la cour de cassation : La Cour de cassation casse et annule l'arrêt de la cour d'appel de Paris. Elle estime que la cour d'appel n'a pas donné de base légale à sa décision en ne recherchant pas si Mme R avait connaissance, lors de la conclusion de la promesse de vente, de l'intention de M. I de recourir à un prêt.

Portée : La Cour de cassation rappelle que la renonciation à la condition suspensive d'obtention d'un prêt doit être expresse et que sa portée doit être interprétée de façon stricte. Elle souligne également que la connaissance de l'intention de l'acquéreur de recourir à un prêt par le promettant est essentielle pour déterminer la validité de la renonciation. En l'espèce, la cour d'appel aurait dû rechercher si Mme R avait cette connaissance.

Textes visés : Article L. 312-17 du code de la consommation.

Article L. 312-17 du code de la consommation.

Commentaires
Les commentaires n'ont pas pu être chargés.
Il semble qu'un problème technique est survenu. Veuillez essayer de vous reconnecter ou d'actualiser la page.
bottom of page