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Cet arrêt de la Cour de cassation, en date du 10 janvier 2023, porte sur la question de la validité d'un contrat de vente conclu entre deux parties.

Dans cette affaire, M. X a conclu un contrat de vente avec Mme Y pour l'achat d'un bien immobilier. Après la signature du contrat, M. X a découvert que le bien présentait des vices cachés qui n'avaient pas été mentionnés lors de la vente.

M. X a alors engagé une action en justice pour demander l'annulation du contrat de vente en se fondant sur la garantie des vices cachés. La cour d'appel a rejeté sa demande, considérant que M. X avait eu connaissance des vices cachés avant la conclusion du contrat.

La question posée à la Cour de cassation était de savoir si la connaissance préalable des vices cachés par l'acheteur pouvait empêcher l'annulation du contrat de vente pour vice caché.

Décision de la cour de cassation : La Cour de cassation a cassé l'arrêt de la cour d'appel et a donné raison à M. X. Elle a considéré que la connaissance préalable des vices cachés par l'acheteur ne pouvait pas empêcher l'annulation du contrat de vente pour vice caché. La Cour a rappelé que la garantie des vices cachés permet à l'acheteur de demander l'annulation du contrat si le bien présente des défauts non apparents au moment de la vente.

Portée : Cette décision de la Cour de cassation confirme le principe selon lequel la connaissance préalable des vices cachés par l'acheteur ne peut pas être opposée à l'annulation du contrat de vente pour vice caché. Ainsi, si un bien présente des défauts non apparents au moment de la vente, l'acheteur peut demander l'annulation du contrat et obtenir réparation.

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